Une fusée Soyouz a décollé du port spatial de l’Europe, à Kourou, en Guyane française, le 10 septembre au soir et a largué deux autres satellites du future GPS européen Galileo sur leur orbite cible, seulement 48 minutes après la mise à feu du lanceur.
Il s’agit des neuvième et dixième satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter trente d’ici à 2020.
Jan Woerner, directeur général de l’Agence spatiale européenne indique que:.
» Le rythme de déploiement de la constellation Galileo s’accélère »
» Avec l’augmentation constante du nombre de satellites en orbite et l’implantation de nouvelles stations au sol dans le monde entier, Galileo aura bientôt une couverture mondiale. Le jour où Galileo atteindra sa capacité opérationnelle complète approche, et ce sera un grand jour pour l’Europe. «
Étant un projet stratégique de la Commission européenne, Galileo vise à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du GPS américain (Global Positioning System), tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision dans de nombreux domaines.
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Il a essuyé de nombreuses difficultés au fil des ans, accumulant les retards et voyant son coût s’accroître, de 3,3 milliards d’euros à l’origine, à 5,5 milliards jusqu’à la phase de déploiement actuelle.
Vidéo du lancement, gracieuseté d’Ariane Space
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