Google, dont les positions à l’égard des chasseurs de brevets se font de plus en plus hostiles, semble décidé à forcer le pas dans sa nouvelle stratégie de pacification. En effet, après l’entente avec Samsung, c’est donc un autre acteur majeur, Cisco Systems, qui s’est engagé à ouvrir l’accès à son portefeuille de brevets à la firme de Mountain View, et ce en échange de la réciproque de ce privilège.
Si, contrairement à l’accord noué avec Samsung, on ne connaît pas la durée sur laquelle les deux firmes se sont engagées, on note néanmoins qu’il ne s’agit pas d’une mesure provisoire, puisque Cisco mentionne que c’est un accord à long terme et qui couvre une large gamme de produits et de technologies. Il est donc probable qu’il soit aussi question d’une durée de 10 ans ou plus, tandis qu’on peut imaginer que l’équipementier et le géant du Net ne se réservent que peu, ou pas, de chasses gardées.
Conclu dans le but de réduire les risques de potentiels litiges au sujet des brevets , ce nouvel accord va bien entendu dans le sens des valeurs défendues par Google, tout comme Cisco. Ils se sont tous deux montrés véhéments à l’égard des firmes qui souhaitent systématiquement privatiser leurs trouvailles, comme le veulent des firmes qui se spécialisent dans l’acquisition et la gestion agressive de brevets.
Déjà victime d’une de ces firmes, Vringo, qui tente de s’emparer d’une part du chiffre d’affaires d’AdWords, Google est plus que jamais ouvert aux accords de licence. En effet, la firme de Mountain View s’est déclarée ouverte aux discussions avec toute société qui souhaiterait conclure un accord similaire avec le géant du Net. Un appel qui ne manquera sans doute pas d’attirer l’attention, même si les conditions financières proposées par Google demeurent inconnues.
Luc Laporte
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