Le groupe américain a mis en place des contre-mesures pour conserver le contrôle de son système d’exploitation.
Android, le système d’exploitation de Google, fait présentement le bonheur des fabricants de téléphones intelligents mais pas la fortune de son concepteur Google car ce dernier a choisi de le mettre à disposition gratuitement.
Les fabricants sont étaient ainsi libres d’installer Android sur leurs appareils, sans en demander l’autorisation à Google. Ils pouvaient même en changer la présentation et apporter des modifications.
Ainsi plus de la moitié des téléphones intelligents, mentionnant fonctionner sous Android, le sont sur des versions modifiés. La croissance dans le marché des ces téléphones a été de plus de 130% en un an, soit quatre fois plus que les téléphones certifiés par Google.
Nick Spencer, analyste chez ABI Research, mentionne que:
«La tendance est significative pour Google, car cela peut avoir des conséquences sur sa capacité à monétiser l’écosystème Android»
Même s’il ne vendait pas Android aux fabricants de mobiles, Google gagnait de l’argent avec son système en prélevant une commission sur les ventes d’applications payantes, et surtout et avant toutes choses, en affichant de la publicité dans les applications embarquées dans Android, comme YouTube et Google Maps et dans son moteur de recherche.
Or, tous ces téléphones Android officieux sont pratiquement exempt des applications de Google.
La goute qui fait probablement déborder le vase chez Google, est que Nokia, maintenant dans la grande famille de Microsoft, a recréé l’apparence du système mobile, Microsoft Windous Phone, sur ses nouveaux téléphones Android qui ont été dévoilé aujourd’hui au Mobile World Congress de Barcelone.
La contre attaque de Google
Le groupe américain a décidé de mettre en place des contre-mesures pour conserver le contrôle d’Android. Dorénavant, les fabricants qui souhaitent profiter des marques et des logos Android dans leur communication doivent faire valider leurs terminaux par Google et s’engager à respecter un ensemble de règles. Ils devront laisser en évidence tous les logiciels présents par défaut dans le système d’exploitation, ainsi que le moteur de recherche de Google. Cette validation sera facturée 0,75 dollar par terminal.