Des expériences menées sur plusieurs espèces animales ont montré que l’ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien, contribue à préserver la santé et à prolonger la vie
Le biochimiste Michael Polymenis et ses collègues de l’Université Texas A & M ont d’abord utilisé l’ibuprofène sur de la levure de boulanger, un modèle établi d’étude du vieillissement, pour constater un prolongement de la vie de ces micro-organismes.
« Nous avons ensuite fait la même expérience avec des vers et des mouches drosophiles et avons également observé un prolongement de la vie de ces animaux ainsi que leur maintien plus longtemps en bonne santé. »— Michael Polymenis
Ainsi, donné à des doses comparables à ce qui serait recommandé pour des humains, l’ibuprofène prolonge la vie de ces micro-organismes de 15 % environ, soit l’équivalent chez l’homme d’une dizaine d’années, et ce, en bonne santé.
L’ibuprofène agit sur la capacité des cellules de la levure d’assimiler le tryptophane, un acide aminé présent dans tous les organismes. Le tryptophane, un composant des protéines, est essentiel pour les humains et doit être apporté par l’alimentation.
Les chercheurs affirment ne pas comprendre les mécanismes en jeu, mais estiment que ces travaux montrent que cela vaut la peine de faire plus de recherches.
Source: France Presse