Le télescope spatial James Webb constitue l’un des projets majeurs du début du XXIème siècle. Il prendra le relais de ce cher Hubble,
Les plus grands scientifiques y travaillent présentement afin de créer l’une des machines les plus complexes jamais conçues par l’homme.
Parmi ces sommités de la science se trouve un Québécois, René Doyon, professeur au Département de physique de l’Université de Montréal et directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic.
La mission du nouveau télescope sera principalement d’étudier l’atmosphère des planètes d’autres systèmes solaires et d’explorer les tout débuts de l’univers, il y a presque 14 milliards d’années.
Le télescope spatial James-Webb est une initiative développé par la NASA avec le concours de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de l’Agence spatiale canadienne (CSA).
Il aura trois fois le diamètre Hubble et il aura la particularité de pouvoir remonter dans le temps pour ainsi étudier la naissance des planètes et explorer les premières galaxies.
D’une masse d’environ 6 200 kg, l’observatoire spatial doit être mis en orbite en juin 2018 par une Ariane 5 ECA qui sera lancée depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française. Après avoir rejoint le point de Lagrange L2 distant de 1,5 million km de la Terre, il devra subir une phase de test de 6 mois destinée à vérifier le bon fonctionnement de ses instruments et les étalonner. Le télescope entamera alors sa mission scientifique pour un minimum de 5 ans, Son fonctionnement pourrait être prolongé au-delà de cette durée car le télescope a été conçu à cet effet.
Par contre, contrairement au télescope spatial Hubble qui est situé à seulement 600 km d’altitude, il n’est pas prévu de réaliser des opérations maintenance ou de correction en cas d’erreur de conception. Son éloignement empêche toute intervention humaine.
Le télescope se trouve actuellement dans la phase finale de fabrication et devrait être donc près à être lancé à la date prévue. D’ici les prochaines années nous aurons donc, avec PLATO, TESS et James Webb, trois satellites qui seront à la recherche de vie dans l’espace.
Le coût de ce nouveau télescope? on estime à ce jour qu’il sera de 8,8 milliards de dollars, en y incluant bien entendu la gestion opérationnelle.
Luc Laporte
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