Le spécialiste russe de la sécurité déclare n’avoir jamais mis en oeuvre du sabotage. Par contre, il admet cependant avoir effectué autrefois une expérience similaire.
En fin de semaine, Kaspersky était accusée par l’agence Reuters, qui avait donné dans ses colonnes la parole à deux ex-employés de cette entreprise, d’avoir envoyé de fausses informations à des banques de données. Cela aurait amené des concurrents à définir certains fichiers inoffensifs comme étant corrompus, ce qui peut avoir des conséquences dommageables sur le bon fonctionnement des scanners et sur le celui des ordinateurs de leurs utilisateurs.
L’entreprise même l’avait précédemment déjà nié à Reuters, mais elle répète à présent dans un communiqué que ces affirmations n’ont aucun fondement.
« Notre marché est très compétitif, mais l’échange sûr de données est un élément critique de l’ensemble de l’écosystème IT. Nous travaillons dur pour garantir que cet échange ne soit pas compromis ou corrompu »
Kaspersky confirme cependant, comme nous l’écrivions par ailleurs, avoir en 2010 effectué une expérience unique, par laquelle vingt échantillons de virus inoffensifs avaient été déposés dans la banque de virus VirusTotal pour bien démontrer que certains éditeurs d’antivirus reprennent ce genre d’information sans la contrôler. Et d’ajouter avoir en 2012 été elle-même la victime d’une action similaire par laquelle des inconnus avaient défini ce qu’on appelle en jargon des ‘false positives’ comme dangereux.
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