Lors de son survol historique en juillet 2015, New Horizons nous en avait déjà appris beaucoup sur Pluton (notamment sa taille définitive, 2.370 kilomètres).
Mais 95% des données collectées sont encore à bord. La sonde mettra au moins un an à envoyer toutes ses données vers la Terre. Une transmission à travers 5 milliards de kilomètres, au rythme de 1 à 4 kilobytes par seconde.
Bien plus lourds et de meilleure résolution que les premières photos compressées, ces nouveaux clichés communiqués par la Nasa ont mis plus de temps à nous parvenir.
Ces gros plans très détaillés (jusqu’à 400 mètres par pixel) donnent bien du fil à retordre aux scientifiques.
On y découvre une étonnante variété de caractéristiques à la surface.
Alan Stern, chercheur principal de la mission New Horizons, du Southwest Research Institute (SwRI) dans le Colorado, mentionne que:
«Pluton nous montre une diversité de reliefs et de la complexité de processus qui surpasse tout ce que nous avons vu dans le système solaire. Si un artiste avait réalisé cette image de Pluton avant notre survol, j’aurais probablement dit que c’était exagéré.»
Pluton serait parsemée de cratères, de glace d’azote, de régions montagneuses et de tout un réseau de vallées.
Moore, le chef de l’équipe de géologie et géophysique de New Horizons dit:
«La surface de Pluton est tout aussi complexe que celle de Mars, ces montagnes enchevêtrées pourraient être de gros blocs de glace flottant dans un vaste et dense dépôt d’azote gelé dans la région de Sputnik Planum.»
Il serait même possible qu’il y ait des dunes sur Pluton, suggérant que du vent aurait soufflé afin de les former.
Source: NASA
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