Politique Nationale de l’Eau du Gouvenement du Québec

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Un rappel de l’engagement du gouvernement du Québec et qu’il ce doit de respecter!

quebecExtrait de la Politique Nationale de l’eau

Favoriser les activités récréotouristiques liées à l’eau

Pour l’économie québécoise, l’eau est un atout majeur et contribue, dans une très forte proportion, aux recettes touristiques du Québec. Par exemple, les secteurs des croisières, du nautisme, du tourisme d’aventure, de l’interprétation et de la villégiature génèrent directement ou indirectement des revenus de plus de deux milliards de dollars par année. Favoriser les activités récréotouristiques constitue donc la cinquième orientation de la Politique nationale de l’eau. Elle s’articule autour des trois axes d’intervention suivants : étendre l’accès à l’eau et favoriser le développement de la pêche récréative au Québec, favoriser la sécurité nautique et la qualité de vie sur les lacs et les cours d’eau et promouvoir le tourisme nautique.

AXE numéro 1 : Étendre l’accès à l’eau et favoriser la pêche récréative

La qualité de l’eau des lacs et des cours d’eau du Québec s’est améliorée grâce aux investissements consacrés à l’assainissement des eaux usées. Cette meilleure qualité de l’eau, associée à la croissance de la popularité des activités de plein air, entraîne un retour aux activités reliées aux lacs, aux rivières et au Saint-Laurent. Toutefois, ce retour aux plans d’eau est contraint par le manque d’accès publics. On observe, en effet, une diminution du nombre de zones accessibles au public, en raison de la privatisation des rives et du développement de la villégiature.

Par ailleurs, il faut souligner que les municipalités, par le biais de leur règlement de zonage, ont la possibilité et le pouvoir d’aménager et de réserver des accès publics à l’eau. Elles ont également le pouvoir d’aller jusqu’à l’expropriation pour retenir des sites d’usage public permettant l’accès à l’eau. Des terrains peuvent donc être réservés pour créer des zones d’intérêt public (plages, parcs) ou encore des sites d’observation à caractère écologique.

Jusqu’à tout récemment, la pêche récréative était pratiquée par près d’un million de Québécois et de Québécoises. Génératrice d’importantes retombées économiques pour les régions du Québec, on constate toutefois un déclin de la pratique et du nombre d’adeptes de la pêche récréative. Cela constitue un sujet de préoccupation en raison des enjeux économiques en cause, pour le gouvernement et pour l’industrie concernée.

Engagement du gouvernement du QuébecÉlaborer un programme d’aide aux municipalités et aux organismes du milieu afin de développer un réseau d’accès publics au Saint-Laurent ainsi qu’aux autres plans et cours d’eau du Québec.Élaborer une stratégie pour développer la pêche récréative au Québec.

Résultats attendus :

  • aménagement, réaménagement et mise en valeur des accès publics pour permettre à la population de bénéficier davantage de loisirs liés aux milieux aquatiques et riverains;
  • développement de la pratique de la pêche récréative auprès, entre autres, des communautés culturelles et des jeunes familles.

 

Voir la politique complète: Politique Nationale de l’Eau du Gouvenement du Québec

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